Cet été, pour nous récompenser pour nos bons et loyaux services, la direction de mon entreprise a décidé d’envoyer les meilleurs des meilleurs d’entre nous en séminaire. Pas n’importe où, puisqu’il s’agissait d’un coin de paradis en Galice, et pas à n’importe quelle condition, puisqu’il s’agissait de remporter un challenge commercial. Notre équipe le remporta au final… tout à fait par hasard, puisque nous apprîmes l’existence du challenge après qu’il ait pris fin (oui, il est possible qu’il y ait de sérieux problèmes de communication, dans notre groupe). Bref, nous avons nargué nos collègues qui restaient cloués là et nous sommes envolés pour les îles Ciès, au nord du Portugal. Peut-être n’aurions-nous pas dû les narguer tant. Car, lorsque nous sommes rentrés couverts de coups de soleil, une pile de dossiers montant jusqu’aux faux plafonds nous attendait. Nos collègues s’étaient allègrement (et mesquinement) vengés en notre absence. Ceci explique que je rédige ce billet estival avec tant de retard. Pris par la masse de dossiers qui nous attendait à notre retour, j’en ai oublié de vous parler de ces îles de paradis. Car c’est bien d’un paradis dont il s’agit. Un paradis d’eaux turquoise et le sable blanc. C’est exactement ce à quoi ressemble cet archipel situé au large de Vigo (pas le Profane). Superbe et sauvage, c’est probablement le meilleur endroit pour admirer d’immenses étendues de sable fin. Cet ancien repaire de pirates est aujourd’hui un parc national, inhabité et authentique. Laissez-moi vous faire un peu rêver, vous qui grelottez en me lisant. Nous avons pris le ferry à Baiona pour passer quelques jours a lézarder au soleil sur la plage de Rodas, un splendide croissant de sable doux et blanc adossé a de petites dunes abritant un calme lagon d’eaux cristallines. À l’ombre des pins bordant une plage de sable blanc, elle-même baignée d’une mer turquoise, on se croirait sur une île paradisiaque des Caraïbes plutôt qu’au bord de l’Atlantique ! Un campement (assez onéreux, tout de même) est situé dans un site magnifique avec vue sur la mer. Si je vous ai donné envie de sauter dans un avion pour vous y rendre, sachez tout de même qu’il n’est ouvert au public que pendant les mois d’été. Si vous êtes parti avant d’avoir terminé la lecture de ce billet, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-mêmes en vous retrouvant bloqué devant le ferry. Je vous laisse un bon tuyau, l’organisateur de ce séminaire en Espagne – suivez le lien pour en savoir plus.