Je pense que l’âge adulte est fait pour réaliser ses rêves de gosse. C’est pourquoi, hier, j’ai eu la chance de réaliser un vieux rêve : m’initier au pilotage d’avion. Evidemment, il ne s’agissait pas d’un avion de ligne comme un Boeing, mais d’un modèle affecté à l’aviation de loisir : un Aquila A210. Un petit appareil qui m’aura permis de faire mes premiers pas d’aviateur tout en douceur. 🙂 Cette expérience s’est déroulée à Nantes, et j’ai été accompagné à chaque étape de l’expérience. Avant d’oser franchir le cap, j’ai longtemps cru qu’une telle expérience était au-delà de mes capacités. Mais à force de lire les retours d’expérience expliquant à quel point c’était facile, j’ai fini par me lancer. Et j’ai découvert qu’en effet, piloter un avion de ce type est à la portée de tout le monde. on peut d’ailleurs apprendre à piloter avant même d’obtenir le permis automobile, c’est dire à quel point c’est enfantin. Les phases les plus impressionnantes sont, comme vous l’avez sans doute deviné, le décollage et l’atterrissage de l’avion. Mais entre les deux, ce n’est que du plaisir. Et même le décollage n’est pas aussi épouvantable qu’on peut le croire. Lorsqu’on le compare au décollage d’un avion de ligne, tout est beaucoup plus anodin. Et à 200 mètres d’altitude, la vue est déjà somptueuse. Mais le plus important, en fin de compte, n’est pas dans le fait de jouir du paysage, mais dans les sensations procurées. Si les panoramas sont splendides, la phase la plus intéressante de l’expérience demeure le pilotage lui-même. Je dois admettre que manier le joystick est particulièrement enivrant. parce que du poste d’observateur on devient soudain acteur, et ensuite parce que cette sensation est en soi enchanteresse. On ressent les bourrasques de vent qui font dévier considérablement la trajectoire de l’appareil et on a parfois la sensation de repousser le vent quand on pivote, même légèrement. Difficile de dire pourquoi, mais c’est une expérience intense à vivre. Plutôt exténuant, aussi. Quand on est un profane, on ne sait pas du tout sur quoi le regard doit se focaliser : sur le tableau de bord ou sur ce qu’il y a devant nous ? Du coup, on passe sans cesse de l’un à l’autre pendant le vol. En outre,t il faut quand même forcer sur le joystick (celui-ci est certes manœuvrable mais il assène tout de même un retour de force qui n’est pas négligeable). Au final, comme vous l’aurez compris, j’ai fortement apprécié ce baptême, que je vous conseille de tenter au moins une fois. Je vous mets le lien vers le site qui m’a servi pour ce baptême à Nantes. Suivez le lien pour le prestataire de cette initiation au pilotage avion à Nantes.

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